colheita / collecte

Todos aquelos lugares da minha coleçao sao momentos que pertenecem as pessoas que os partilharam.
Muito obrigada por isso.

Tous les lieux collectés sont autant de moments qui appartiennent aux personnes qui les ont partagés.
Merci à eux.

* D.
- a pequenha estatua de Nossa Senhora do Monte, o suo silencio...Lisboa.
- centro deportivo do barrio em direcçao de Mouraria, depois da plaza M. Moniz, Lisboa.
- a pequenha rua transversal a rua da Alegria, Porto.

* M
- avenida da Republica, rua Bela Vista, mercado..., Caparica, perto de Lisboa.

* A
- o sol das 19h em o beco de la coridade, perto das cruzes da fé, Lisboa.
- o vento nos cais da estaçao Oriente, Lisboa.

* M
- Rua da Almada, onde ha uma cadeira acima da entrada, Porto.

* S
- Comer uma francesinha em o Embaixador perto da estaçao Central, Porto.

* A
- Ouvir os sonhidos das ruas de Alfama: bicicletas, crianças, radios, pasos, barulhos de cozinhas, Lisboa.
- A noite, os electricos na paragem em meio das ruas em declive; Lisboa.

* M-J
- Praça do Comercio, o Tejo, subir as escadas de Sé, obras e restauantes na rua Sao Pedro.
- voz de fado, procissao...
- cerejas em frente de Rossio

* H

- Campo de Ourique, mercado
- Jardin da Parada e o Jardim da Estrela perto da Basilique de Estrela
- Autubos nº 9 ou metro até Rato e subir a Campo d'Ourique por igreja de Santa Isabel 
- electrico linha n°28





algumas imagens partilhadas :










e textos:

(M Jo)

Récit d'une soirée à Lisbonne-mai 2012



Retour du musée des Azulejos. Nous avons attendu longtemps le bus dans ce quartier un peu retiré et il fait chaud. Descente à côté de la Praça do Comercio. En levant la tête, nous sommes sous la Sé, la cathédrale qui marque le début de l'Alfama, reconnaissable de loin avec ses deux tours crénelées. Nous sommes au bord du Tage . Jolies maisons dont celle de la famille d'Albuqueque, à la façade en pointes de diamant, la Casa dos Bicos, rénovée et transformée en Centre Culturel dont la blancheur contraste avec ses voisines aux azulejos et linges aux fenêtres.
Nous empruntons un étroit escalier couvert qui nous conduit au pied de la Sé, dans la rue des restaurants que nous connaissons bien. Nous sommes à la recherche d'un café où l'on peut déguster des « caracois » , fameux petits escargotsblancs, que je souhaite faire découvrir à mes amies ; mais les cafés étant tellement étroits, ils sont pleins avec 10 clients et en ce week-end de la Pentecôte, l'affluence nous laisse peu d'espoir. Finalement, nous allons nous asseoir dans le petit restaurant du Routard que nous apprécions : une valeur sûre dans la Rua de Sao Pedro. Le poisson est toujours aussi fin et copieux, le patron sympa.
Alors que nous nous apprêtons à sortir dans la ruelle, une litanie attire notre attention : il s'agit d'une procession, les fidèles tiennent une bougie en entonnant leurs cantiques et suivent une statue de la Vierge portée en tête de cortège. Je me rappelle les portugaises de mon quartier d'enfance en voyant la dernière processionnaire, cheveux gris, vieilles lunettes, boucles dorées aux oreilles, blouse et chaussons aux pieds. Mon enfance banlieusarde parisienne se reflète dans cette femme. Nous emboîtons le pas de ce cortège religieux, traversant un groupe de femmes toilettées pour une sortie du samedi soir entre dames. Leurs tenues sont démesurément habillées et chic mais un peu démodées à nos yeux de françaises.

Un peu plus loin, autre clameur autour d'un restaurant qui offre à ses clients un repas en plein air avec fado. Deux guitaristes et un chanteur tout de noir vêtu, puis une femme à la voix puissante qui résonne entre les ruelles. Nous surplombons le rest aurant d'un petit promontoire entre les balustrades de chantier d'un immmeuble en rénovation, tel qu'on en voit partout dans ce quartier.

Puis vient le clou de la soirée . Autre restaurant à un angle de rue. Les clients sont à table dehors, coincés entre les balustrades blanches d'un chantier ( encore un ) et des grilles. Sur les premières, on a peint des fenêtres en trompe l'oeil, les secondes sont décorées de guirlandes en papier. Trois guitaristes, dont l'un à la guitare ronde à 12 cordes, adossés au restaurant minuscule où l'on s'affaire à la cuisine, et un chanteur, hors d'âge, édenté, vacillant, qui chante le fado. Sa compagne, non loin de l'allure d'une clocharde, sursaute, se dandine aux accents et intonations de la m élodie. On imagine un vieux couple de fadistes, ravivant les souvenirs d'un passé lointain, peut-être d'une carrière révolue d'artistes ?? C'est poignant. Certains badauds connaissent les paroles par cœur et les accompagnent. Puis l'homme disparaît et revient, hagard, un grand verre à la main, bière ou vin, récompensé de sa prestation.

C'est au tour de la patronne, ou de la cuisinière pour sûr, robe noire mais gantée : ses gants de caoutchouc , normes d'hygiène obligent, s'animent au rythme de ses chansons. Sa voix est rauque, elle s'enflamme et entraîne ses clients dans ses chants dont elle fait reprendre les refrains par le public : piri-piri...Le vieux couple l'accompagne et reprend ses sursauts, ponctuant l'expression du chant. Ce doit être ça, le vrai fado, celui du peuple qui veut tout donner pour faire plaisir. C'est très profond et émouvant . Nous reprenons notre chemin dans les ruelles obscures, sur les calades, comblées et émues par ce spectacle gratuit lisboète.

(H M)
Bonjour
Tu m'as laissé un commentaire sur mon site et je te remercie d'avoir écrit en portugais; ainsi je vais essayer de partager mon français que je parle depuis longtemps mais que je n'écris il y bien des années.
J'habite Lisbonne et je peux te donner des renseignements de bien beaux lieux de cette ville charmante outre les lieux caracteristiques des simples touristes. Maintenant je n'est pas trop de temps ainsi je te fait référence à Campo de Ourique un "bairro" très connu et avec des vieux immeubles et un charmant petit jardin, où je suis née, Jardin da Parada et un autre dans sa périphérie Jardim da Estrela à côté de la Basilique de Estrela. Autubos nº 9 ou alors le metro jusqu'au Rato et après demander commer grimper jusquà Campo d'Ourique en passant par l'église de Santa Isabel et tu passera par une ancienne école aujourd'hui école de Turisme et avec un Hotel de charme à côté encore dans l'ancien emplacement du lycée. Campo d'Ourique a aussi un ancien marché couvert ou on peut déssiner.
Je te conseille de faire le tour du tranway nº 28 et faire des points de repères pour possibles dessins.





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